"Mon père était d'azur.

Ma mère, elle, ne cessait d'évoluer sous ses habits d'infini.

Je suis né de l'unisson des choses vagabondes. Nomade indéfini, j'ai le pays de mes gares"

 


Paul Cosquer est  né avec deux dents, l'une est pour la poésie, l'autre pour écrire des histoires.
Après un recueil de poèmes "La Passagère des sables" (épuisé),
il a  publié "Le Miraculé" aux Editions des Ecrivains (épuisé).
Son dernier livre "Nous les poètes" est un petit recueil de Brèves de poète, sorte de haïkus à sa façon  :

"Le bleu poétique n'est pas le bleu commun"

 "Coeur qui palpite sans joie qui ne palpite pas de générosité"

Quelques extraits :

Sonnet surréaliste ( Le Miraculé)

L’aurore est à l’étable un cheval introduit

Dans la bouteille du silence qui sommeille.

Le rire sur l’épaule, pour seconder la vie,

Nous allons sous l’appel grandissant du soleil.

 

Dans sa même lumière nous sommes confondus.

Un pied sur l’horizon et la pensée au vent,

Nous traversons l’immensité des jours. Emus,

Nous sommes éveillés au même étonnement.

  

Soleil et enfants jouent. Sur nos rives, nos filles

Chevauchent un grand rire à la tête de l’air,

Un grand rire au jour qui galope à la mer.

 

 Mais nous pleurons nos souvenirs, nos fêtes,

Nimbés dans l’âtre à la veillée. Nous reste-t-il

Assez de joie pour pédaler dans notre tête ?

 

*****

 

Terrestres essentiels ( Nous les Poètes)

 

J'ai une préférence pour les êtres doués de naufrages,

non soustraits à la tentation de respirer plus fort.

Submergés d'Absolu jusqu'à en perdre haleine.

Terrestres essentiels,

ils ne vivent pas emmurés dans les évidences et les vanités

comme au fond d'un cachot.

 

******

 

Paul Cosquer ne semble plus posséder de site Internet.
Si vous avez des informations à son sujet, merci de bien vouloir me contacter :

des nouvelles de Paul Cosquer?

Portraits d'Artistes